Comment bien négocier le prix d’un bien immobilier ?

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Après la visite concluante d’un bien immobilier, vous avez peut-être l’intention de négocier son prix de vente. Sachez qu’en immobilier, il est toujours possible de négocier le prix. Chaque logement est différent et par conséquent, chaque vente l’est aussi. C’est pourquoi, il n’existe pas un pourcentage idéal à négocier en immobilier. Cependant, avant de se lancer dans cette étape, il est important de se préparer. Nous faisons le point en détails.

1. Analyser le prix du marché local

Première étape indispensable : vérifier que le prix de vente affiché du bien immobilier est cohérent avec la réalité du marché local.

En effet, il n’est pas rare de voir des logements dont la valeur a été surestimée. Pour le vérifier, vous pouvez faire une analyse comparative avec des biens similaires dans le même secteur. Vous pourrez ainsi déterminer un prix moyen au m² dans la zone où vous recherchez un logement

N’hésitez pas également à contacter les agents immobiliers locaux et notamment celui en charge de la vente. Il veillera à ce que la transaction se déroule au mieux et pourra vous conseiller.

Plus vous maîtriserez les prix du secteur, plus vous serez crédible si vous devez mener une négociation. En effet, si le vendeur constate que vous avez une bonne connaissance du marché et que des logements similaires se sont vendus moins chers, il sera forcé de reconnaître que le prix annoncé est déraisonnable.

2. Se renseigner sur la date et les raisons de la mise en vente du bien immobilier

En fonction de la date à laquelle son bien immobilier a été mis en vente, un vendeur ne sera pas dans le même état d’esprit. En effet, si la mise en vente est récente et que vous êtes le premier à tenter de négocier le prix à la baisse, le vendeur souhaitera peut-être se laisser du temps pour trouver un autre acquéreur

Au contraire, s’il recherche depuis plusieurs mois, il sera certainement plus à l’écoute de votre proposition. En immobilier, il est courant d’affirmer qu’un bien qui n’est pas vendu après plus de 3 mois affiche un prix de vente trop élevé. Dans ce cas, vous aurez plus de facilité à négocier le prix d’achat.

Le second paramètre intéressant à connaître est la raison pour laquelle les vendeurs souhaitent se séparer de leur bien. L’intérêt ici est de comprendre si les vendeurs sont pressés de partir et s’ils souhaitent qu’une vente soit conclue rapidement. Si c’est le cas, ils seront certainement plus disposés à accepter votre proposition.

3. Lister les points faibles du bien immobilier

Pour avoir des arguments solides à avancer lors de la négociation, il est important que vous ayez repéré les points faibles ou les défauts du logement qui vous intéresse. Il n’est pas toujours évident de les remarquer au premier coup d’œil. C’est pourquoi, n’hésitez pas à demander à visiter le bien immobilier plusieurs fois.

Ces points faibles peuvent être le peu de luminosité du logement, une chaudière à remplacer, des travaux de rénovation conséquents ou encore l’absence d’ascenseur dans un immeuble en copropriété. À ce propos, si le bien immobilier qui vous intéresse est en copropriété, n’oubliez surtout pas de consulter les derniers procès-verbaux des assemblées générales. En effet, il est possible qu’un vote ait eu lieu pour valider un ravalement ou une rénovation de la toiture par exemple. Ces travaux sont importants et doivent être portés à votre attention.

De même, ayez bien en tête le montant annuel des charges de copropriété. Si celui-ci est trop élevé, il peut aussi constituer un argument supplémentaire dans votre négociation.

Enfin, si des travaux sont à prévoir, nous vous conseillons de réaliser des visites du logement en présence d’un artisan ou d’un architecte. En tant qu’experts, ils sauront vous donner le montant prévisionnel des travaux. Cela vous permettra de mieux maîtriser votre budget et donc votre pourcentage de baisse à négocier.

Pour déceler de futurs travaux à prévoir, vous pouvez aussi consulter les diagnostics techniques. En effet, comme nous le précisions ici certains diagnostics à la charge du vendeur sont obligatoires et sont à remettre le jour de la signature de l’acte authentique. Parmi eux, figure le diagnostic sur la performance énergétique. En fonction de l’étiquette affichée sur le rapport (du A au G, G étant un logement énergivore), vous pourrez déterminer si la consommation en énergie du logement est importante. Ainsi, vous pourrez prévoir de réaliser des travaux d’amélioration du système de chauffage ou de la ventilation, par exemple.

De la même façon, les diagnostics amiante, plomb et électricité peuvent être révélateurs de travaux très importants à prévoir. Cela sera un argument de plus à avancer lors de votre échange.

Pour finir, nous vous conseillons également de consulter le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune où se situe le logement. Celui-ci précisera si des futures constructions sont prévues à proximité du bien immobilier et quelles seront leur nature. Il serait dommage d’acheter une maison sans avoir connaissance qu’un immeuble va se construire juste à côté. C’est une donnée qui peut constituer un point faible et ainsi enrichir votre argumentaire.

4. Se lancer dans la négociation

Tout d’abord, avant toute chose, il est impératif de bien maîtriser votre budget. En effet, nous vous conseillons de bien faire vos calculs et de vérifier auprès de votre banque vos paramètres financiers. Il faut que vous puissiez déterminer votre budget maximal et le prix objectif que vous souhaitez atteindre lors de la négociation.

Une fois ces paramètres maîtrisés, vous pouvez vous lancer dans la négociation par téléphone ou physiquement si vous le souhaitez. Si vous ne souhaitez pas échanger directement avec le vendeur, vous pouvez demander à l’agent immobilier de le faire pour vous.

Une négociation réussie résulte d’un échange où les deux parties sont honnêtes. En effet, vous devrez tenter d’arriver à un prix juste et non pas complètement démesuré par rapport à la tendance du marché immobilier local.

Nous vous conseillons de commencer par annoncer un prix plus bas que le prix maximal que vous vous êtes fixés. Très souvent, le vendeur vous fera une contre-proposition en annonçant un prix revu un peu à la hausse. Il est alors fort probable que vous réussissiez ainsi à vous rejoindre sur un prix qui vous convient. C’est une manière pour les deux parties de faire un effort afin de trouver un compromis.

Enfin, n’oubliez pas qu’un bon négociateur ne dévoile pas toutes ses cartes d’emblée. Il faut qu’il puisse faire évoluer l’échange de nature à convaincre son interlocuteur du début jusqu’à la fin.

5. Quel pourcentage de baisse négocier ?

L’immobilier n’est pas une science exacte, d’autant plus que chaque logement est unique. Chaque vente se déroule de manière différente et sera négociée différemment.

Certains biens immobiliers se négocieront à 5 % alors que d’autres se négocieront à 10 % par exemple. Premièrement, ce que vous devez retenir est de bien vérifier la cohérence du prix de vente annoncé. Vous pourrez croire avoir mené une très bonne négociation alors même que le prix de base était excessif. Vous aurez finalement payé le prix normal auquel le bien aurait dû être affiché initialement. N’oubliez donc pas cette étape d’analyse des prix qui est indispensable.

Pour vous donner un ordre d’idée, l’on considère :

  • Une baisse de 5 % à 6 % si le prix de vente affiché est conforme avec les prix du marché local
  • Une baisse de 10 % à 15 % si le prix de vente affiché est excessif
  • Une baisse de 10 % à 13 % si le bien nécessite des travaux de rafraîchissement, mais que le prix affiché est correct.

Le plus facile reste tout de même de faire appel à un agent immobilier qui maîtrise parfaitement le secteur dans lequel il exerce. Pour cela, n’hésitez pas à faire appel à nous ! 

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